J’habitais les Pays-Bas. J’apprenais le néerlandais. J’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre ; quand j’ouvrais la bouche, je n’étais plus moi… C’était le grand guignol, le carnaval.
De ce temps inconfortable, où parler devenait un acte étrange d’étranger, sont nés ces dessins. Une tentative pour cerner le désordre et essayer de répondre à cette question que je ne m’étais jamais posée: « Qu’est ce qu’une langue ? »
[mais tout était permis puisque tout (re)commençait]